Mardi 29 mai 2007 à 3:44

La vie n'est faite que de substances altérables
Mon coeur n'est fait de ressources malléables
Ma patrie n'est en soi qu'une mine de cauchemars
Mon âme n'est offerte qu'à une lumière d'un phare
 
Je prie dieu de notre idylle imbécile
Je prie dieu de notre avenir sans idylle
Je prie mon âme étant sauvagement corrompue
Je prie mon âme d'être si profondément déçue
 
Mon partage est celui d'un être sans chair
Mon élevage est celui d'un homme sans peau
Mon breuvage n'est qu'une goutte d'eau
Ma demande ne se fait que par cette prière
 
Je t'aime...

 

Brain.cracking

Dimanche 27 mai 2007 à 1:11

Il est de ces mondes et rêves indéfinissables et interminables

Nous ne sommes que des pions sans humanité et coeur

Pourquoi avoir voulu touché cette substance perméable

De cette froideur et puanteur de nos coutumes et moeurs

Je t'aime...

Je ne sais plus quoi penser

Je ne sais plus quoi faire

Je suis désespéré

Je me repens dans une prière

Pourris moi la vie

Je pourrirai la tienne

Mourrons ensemble et vivons nos envies

Souffrons de nos malheurs et abrégeons nos peines

J'ai cru ne plus pouvoir aimer

Je t'aime...

J'ai cru ne plus pouvoir pleurer

Je t'aime...

Mépris instantané d'une douleur atroce

Incompréhension d'une durée sans fin

D'une souffrance sans haine

D'une haine sans amour

Un amour sans celle

Que j'aimerai toujours...

Brain.Cracking

Mercredi 9 mai 2007 à 2:19

"J'ai souvent rêvé que tu meures...ou que j'meure...parce qu'on s'aimait et qu'on arrivait à rien...à part s'aimer...même pas à s'quitter...

Maintenant c'est fait...c'est comme un soulagement...

J'me fous de c'qui va arriver..."

J'aimerais pas crever un dimanche

Samedi 5 mai 2007 à 22:30

Couleur soulagée de ma lame,

Pourfendeur du siège de mon âme

Mon regard se porte désormais sur ce dictame

Baume guérisseur et nettoyeur de cette larme.

Dos tourné et corps protégé,

Te voilà enfin dans cette claustrophobie recherchée.

Une foule d'émotions ressortiront de cette geôle

Fermée par les tirants de cette souffrance

Je tairais mes mots et finirais ma danse

Dans la puanteur de cette nécropole...

Détruis cette peur, sors de ce sentiment accusateur,

Mon purgatoire n'est pas encore prêt,

Mes pêchés n'iront pas plus loin que cette aigreur

Maintenant...le meurtrier de mon coeur est désuet...

Brain Cracking

A plus tard...

Oeuvre d'un peintre symboliste français Gustav-Adolf Mossa dont je me suis inspiré pour l'écriture ci dessus. J'aime beaucoup cet artiste...

Samedi 5 mai 2007 à 2:19

Un gouffre noir, sans fond,

Epuise mon souffle, mon coeur,

Transperce mon corps, ma peur,

Gèle mon estomac, mon front.

Exténué par la douleur,

Je me repens dans les bras d'un rêve

Seul exutoire qui me reste

Avec mes regrets et mes pleurs.

Existerons nous encore et toujours,

Dans les méandres de cette histoire,

Cette légèreté méprisable de ma part,

Emotions et sentiments devenus sourds,

Révélation en pente,

Passion et douceur lentes,

Que ma prison et ma terreur soient clémentes...

Brain Cracking

Désolé...

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