Jeudi 3 mai 2007 à 20:01

"Il y a des accrocs soudains. Des déchirures dans la vie, de profonds coups de couteau qui vous lacèrent la chair. Votre vie suit son cours, et subitement tout éclate. Se disloque comme après une éventration. Et puis il y a des moments où l'écheveau de votre vie se dévide, tout simplement. On tire sur un fil qui dépasse, une couture craque. Au début, le changement est lent, quasi imperceptible."

Harlan Coben - Juste un regard

Pour Moi, Le Dévidage A Commencé Quand Je T'Ai Rencontré...

Jeudi 3 mai 2007 à 0:57

A la fin d'une innocence, je continuais à tourner

Nous étions prisonniers d'un cercle noir et sans valeur

Accrochés par une corde torturée,

La tristesse remplaçait nos peurs et recouvrait mon coeur.

Un ange est arrivé et, mon espoir soudoyé,

Prit la place d'une erreur altérée.

Nos chemins se sont effleurés sans jamais se croiser

Une fleur naîtra dans cette sombre allée

Prends ce que tu dois

Offres ce qu'on t'a volé

Une douleur divine et fraîche coule en moi

Je la sens vibrer telle une sonorité rouge délavée

Prière horrifiée et putride

Tristesse morne et insipide

Rage brûlante et passionnée

Vois mes sentiments libérés...

Brain Cracking

Mercredi 2 mai 2007 à 23:36

Une lumière, un berceau, un battement et un cri

Une déchirure, un étau, une éternité et une vie

Folie passagère et meurtrie

Raisons lugubres et coeur pourri

Voyez une terre sombre et vide d'esprit,

Contemplez une rivière et pleurez dans son lit,

Suite d'un amour accompli

Regrets d'un sentiment celé et irréversible

Forme d'une idylle corrompu

Rideau sur une histoire inconnue

Puisse admettre un orage égoïste de ma part

Révélé par la lueur d'un espoir

Puisse avoir une once de dégoût pour mes actes

Suffis toi à ton bonheur et à ce pacte

Tu me pardonneras l'essence de mes larmes

Je ne reviendrai pas sans arme

Fais que ton rêve soit plus long que la nuit

Et aime ce que tu mérites.

Brain Cracking

Mardi 1er mai 2007 à 3:30

Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.

Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ;

Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.

Baudelaire

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